Vos réponses à notre dernier sondage !

Vos réponses à notre dernier sondage !

A la question de savoir s’il fallait systématiquement boycotter les soins non conventionnels, vous avez été 85% à répondre par l’affirmative.

Jeunes Médecins réalisait fin mai une vidéo « Regards croisés » sur l’hygiène menstruelle, qui a fait polémique sur les réseaux sociaux. Motif : une des deux intervenantes s’est présentée comme naturopathe. Ce que nous ne savions pas. Nous nous en sommes expliqués. Mais la virulence des réactions nous a conduit à vouloir vous interroger sur l’attitude à avoir face à ces soins non conventionnels. Si, sans, surprise, vous estimez à une très grande majorité qu’il convient de les boycotter, 15% des répondants à notre sondage ne sont pas aussi catégoriques.

Concomitance. L’Académie nationale de Médecine publiait début juin un communiqué sur le sujet des thérapies complémentaires (encore appelées thérapies alternatives, ou non conventionnelles). L’Académie rappelle ainsi :

• « qu’une thérapie complémentaire n’est pas une médecine complémentaire. Il n’existe que la médecine dont les pratiques sont diversifiées pour répondre le plus largement possible aux besoins de la population. La médecine est enseignée dans les Facultés de médecine, le corpus médical reposant sur des données scientifiques (physiopathologie des maladies, mécanisme d’action des traitements, efficacité étayée par des études statistiques) ».

• « qu’il faut reconnaître le souhait de nos concitoyens de bénéficier de soins qui vont au-delà de ce que le système de soins conventionnels leur propose. Ces soins doivent être conformes aux règles de l’éthique médicale ».

• « qu’il appartient aux pouvoirs publics d’assumer pleinement leurs responsabilités d’encadrement des pratiques de soins dans notre pays. Cet encadrement doit être assorti d’un effort substantiel de travaux scientifiques visant à évaluer ces pratiques conformément aux règles de l’art, ainsi que d’une homogénéisation et d’une crédibilisation de l’offre de formation dans ce domaine ».

• « que les thérapies complémentaires doivent être enseignées dans les Facultés de médecine et les Instituts de formation aux professions de santé (telles que référencées dans le code de la santé publique) afin que les professionnels en connaissent les intérêts potentiels et les limites afin de conseiller les patients en toute transparence et objectivité ».


NB : Pour celles et ceux qui souhaiteraient approfondir la question, nous vous recommandons l’étude suivante publiée en mars dernier dans le BMC Health Services Research volume 21, Article number: 256 (2021) : « What matters to patients ? A mixed method study of the importance and consideration of oncology patient demands ». Mathias Waelli, Etienne Minvielle, Maria Ximena Acero, Khouloud Ba et Benoit Lalloué
https://bmchealthservres.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12913-021-06247-0

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