Quand l’ancien monde donne sa vision des enjeux à venir,  il y a de quoi avoir des sueurs froides !

Quand l’ancien monde donne sa vision des enjeux à venir, il y a de quoi avoir des sueurs froides !

Communiqué de presse Jeunes Médecins

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Quand l’ancien monde donne sa vision des enjeux à venir,
il y a de quoi avoir des sueurs froides !


A l’occasion de la révision du mode d’entrée dans les études de médecine dont le symbole ultime est la fin du Numerus Clausus, certains Doyens, interrogés par le journal Le Monde, occultent totalement les enjeux à venir… Tels de vieux serpents de mer reviennent.

➡ le « coût » des étudiants en santé selon le Professeur ANNANE, Vice-Président de la Conférence des Doyens : « On comprend bien qu’une augmentation du nombre de médecins à former, cela signifie des internes de plus à payer demain, c’est aussi une question budgétaire pour l’Etat ». Nous rappelons qu'un interne rapporte bien plus qu'il ne coûte et reste donc un élément clé d'un système de santé à bout de souffle.

➡ la coercition, solution de facilité qui lorsqu'elle est proposée par le Professeur DIOT pourtant Président de l’Observatoire National de la Démographie des Professions de Santé peut légitimement inquiéter quant à la fraicheur des idées : « Il faut que le corps médical et les étudiants acceptent de faire des concessions à l’installation ».

Ainsi, ces Doyens passent complètement à côté de l’impact de la digitalisation des métiers de la Santé. Ils semblent incapables de réfléchir à un nouveau référentiel métier à l’aune de la révolution technologique en cours. Alors que les besoins démographique auraient dû être un formidable atout pour réinventer les métiers et l’organisation de la santé, ces Doyens semblent bloqués dans une vision passéiste. Qui parmi leurs étudiants peut se targuer d’être formé aux outils numériques et algorithmiques, au management, avoir pu passer plus d’une année à l’étranger, être en mesure de réaliser des planifications médico-économiques ? Comme toujours, il est plus facile de faire reposer la solution sur les générations à venir que de se remettre soi-même en question ! Peut-être faudrait-il réellement réformer l'enseignement offert aux étudiants en médecine ainsi que les filières d'accès aux études !

Contact presse :
Emanuel LOEB, Président de Jeunes Médecins
president@jeunesmedecins.fr


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