Alors que la Proposition de loi Garot relance le débat sur la démographie médicale, ce qui se joue dépasse la simple question du nombre de médecins : c’est la manière de réguler l’installation, et plus profondément, le rapport à la liberté professionnelle et à la confiance dans les jeunes générations, qui est en cause.

Les jeunes médecins se mobilisent massivement (8 000 à 10 000 manifestants hier à Paris, plus d’1 interne sur 2 en grève).
Ils ne contestent pas la nécessité d’agir, mais refusent une régulation perçue comme punitive, ajoutée à un parcours déjà contraint : affectations imposées, spécialités subies, installation limitée...
⚠️ La régulation, oui. La coercition, non.
Le cœur du débat est là : ce que Guillaume Garot nomme "régulation", les internes et jeunes médecins le vivent comme un nouveau verrou dans un parcours saturé de contraintes.
✅ Des solutions structurelles existent à moyen terme :
• Territorialiser la formation (encore 24 départements sans antenne universitaire)
• Soutenir le développement des maîtres de stage (14 000 aujourd’hui, objectif 15 000 en 2026)
• Moderniser l’accès aux soins via des équipes coordonnées
💡 Mais à court terme, les jeunes médecins ont aussi des propositions concrètes :
• Rapprocher les étudiants des territoires
• Soutenir les pratiques solidaires sur la base du volontariat
• Réconcilier les jeunes avec l’exercice libéral, en travaillant sur l’attractivité et les conditions d’installation