Fatia Cherfioui, candidate Jeunes Médecins URPS 2021, Ile-de-France : l’énergie et l’écoute

Fatia Cherfioui, candidate Jeunes Médecins URPS 2021, Ile-de-France : l’énergie et l’écoute

Trois qualificatifs qui viennent spontanément en tête après une conversation avec Fatia Cherfioui ? Enthousiaste, énergique et convaincante. Tout en étant à l’écoute de son interlocuteur, une qualité plutôt rare. Mais après tout, on ne choisit pas la pédiatrie par hasard. « L’installation libérale non plus », explique cette jeune trentenaire qui exerce dans la proche périphérie parisienne, à Courbevoie, dans le département des Hauts-de-Seine. Et pourtant, ce n’était pas, a priori, le plan initial.
« J’ai une culture et une admiration du travail hospitalier, de leur engagement de service public. Mais au fil de mon exercice en urgence pédiatrique hospitalière, à force de toujours gérer l’immédiat, ce qui est fondamental, j’ai fini par vouloir aussi découvrir le suivi de mes petits patients et de leurs parents, à long terme ».

Des incubateurs d’aide à l’installation libérale


Fatia décide donc d’ouvrir son propre cabinet. Et découvre à l’occasion, comme nombre de ses confrères au parcours similaire, le manque d’aide et de soutien auquel se trouvent confrontés les jeunes médecins qui décident de quitter le monde hospitalier où ils ont fait leurs armes, pour tenter l’aventure de l’installation. Ce n’est donc pas une coïncidence si ce premier moment, fondamental, de l’exercice en libéral est un des volets que le Dr Cherfioui entend défendre et présenter durant la campagne des élections aux Unions Régionales des Professionnels de Santé.
« On a planché avec les confrères du syndicat pendant moult réunions Teams et Zoom pour construire notre programme. Parmi les propositions que je défendais, nous nous sommes mis d’accord sur l’idée de créer des incubateurs d’aide à l’installation, qui combineraient des aides juridiques et comptables pour les jeunes médecins qui démarrent. Une forme de compagnonnage au sein duquel des médecins déjà installés pourraient faire bénéficier les plus jeunes de leur expérience. Cela aurait de plus l’intérêt de créer un lien intergénérationnel supplémentaire ».

Créer des « pools » de remplaçants régionaux pour accompagner le congé parental des jeunes médecins libéraux


Le second cheval de bataille de Fatia ? Il concerne le congé maternité et le congé parental pour les libéraux. « Le premier conseil perso qu’on m’a donné quand j’exerçais à l’hôpital et que je songeais à l’installation libérale, je m’en souviendrai toujours, ça a été : en tant que médecin, il vaut mieux que tu fasses ton enfant en salariée plutôt qu’en libérale. Et pourquoi ? Mon choix de carrière ne doit pas être déterminé par mon désir d’enfant ». Donc Fatia Cherfioui (et Jeunes Médecins) proposent dans leur programme un accompagnement des médecins libérales pendant leur grossesse. L’idée est de créer, régionalement, des « pools » de remplaçants, qui interviendraient un peu en amont, afin que tout le monde se connaisse, et que l’accouchement et le congé maternité puissent se faire sereinement. Sans avoir à s’inquiéter de la bonne marche du cabinet en son absence.
Ah oui, et comme Fatia a le sens de la parité, elle souhaite aussi, en matière de congé parental, élargir la mesure à ses confrères masculins. En effet, en juillet prochain, le congé paternité passe de 11 à 25 jours.



Crédit photo : DR

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