Trente-neuf ans. Et le sens du collectif. Côté professionnel ? « L’engagement réciproque et l’interdisciplinarité ! C’est l’une des raisons qui m’ont conduit à rejoindre notre maison de santé Fontarabie, que nous avons ouvert en 2016, l’une des premières de Paris », explique David Azérad. Une dizaine de professionnels de santé, Infirmières, sages-femmes, et médecins généralistes donc, exercent en harmonie depuis cinq ans dans le vingtième arrondissement de Paris. Mais ce sens du travail en équipe et d’échanges est aussi un leitmotiv que David a à cœur d’appliquer dans sa vie privée. « Avec trois jeunes enfants, vous imaginez bien qu’il faut avoir et conserver un emploi du temps plutôt solide », poursuit le Dr Azérad. Résultat ? Un temps pour chaque chose. La semaine est consacrée aux patients, le week-end, lui, est dévolu à la famille. Exclusivement.

Impliqué à 100%

Et comment gère-t-on la campagne et l’élaboration du programme de Jeunes Médecins pour les élections aux Unions Régionales des Professionnels de Santé ? « Ok, Joker ! Les élections m’ont conduit en effet à devoir me rendre présent sur le terrain. Mais le combat en vaut la peine, et comme tous les candidats Jeunes Médecins, je suis impliqué à 100%. Nous en avons discuté ensemble en famille. J’ai leur aval. Du moins pour l’instant », sourit David Azérad.

La nouvelle génération

Un vote de confiance acquis avant même que David ne leur dévoile sa botte secrète destinée à pouvoir allier moments familiaux et temps médical avec ses confrères et ses patients. Pour sa génération, mais aussi pour les prochaines. « Je crois fondamentalement au développement de la e-santé, qui est d’ailleurs dans les faits déjà une réalité, mais surtout à l’importance essentielle, que nous, médecins et professionnels de santé, nous nous en emparions de ces outils et les définissions, avant qu’ils ne nous soient imposés par d‘autres parties prenantes qui ne comprennent pas réellement notre métier. » Concrètement ?
« La prochaine arrivée de l’Espace Numérique de Santé individuel généralisé, l’identifiant numérique, vont bouleverser la donne. Et si nous le faisons bien, il simplifiera les choses pour les patients comme pour nous-mêmes », développe David Azérad, qui, pour autant, n’oublie pas le premier des fondamentaux. La primo-installation.
« A Jeunes médecins, nous proposons la création d’incubateurs, où des jeunes médecins qui débutent profiteraient des conseils de praticiens d’expérience en termes de gestion de cabinet, d’assurance, une partie de l’exercice qui est encore trop rarement abordée durant nos études. » Pourquoi pas sous la forme de Hackathons de l’installation, (qu’il a déjà réalisés) avec tous les acteurs concernés : ARS, Cdom, Cpam, collectivités territoriales…



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