A trente-six ans, ce néphrologue qui partage son activité libérale à parité entre une clinique parisienne et une clinique à Mantes-la-Jolie (Yvelines), peut s’appuyer sur une solide expérience syndicale. Acquise bien avant même que d’obtenir son diplôme de médecin. «J’ai en effet exercé différentes fonctions au cours de mes études de médecine», se remémore le praticien : trésorier de l’ISNI, président du Syndicat national des internes en néphrologie, adhérent au Syndicat des Chefs de Clinique et Assistants des Hôpitaux de Paris… Et encore, on ne cite pas tout.

Engagement de la première heure

La raison première de cet engagement dans le combat syndical et pour la représentation de ses pairs, qui n’a jamais varié ? « Je pars du principe que si on ne se bat pas pour nous, personne ne le fera », explique Arnaud. Qui poursuit : « nous sommes les mieux placés pour savoir ce qui est le mieux, tant pour nous que pour le système de santé. La jeune génération doit se faire entendre ». Et Arnaud ne ménage pas sa peine. « C’est un travail de fourmi et de longue haleine, qui nécessite de longues heures passées au téléphone à joindre les confrères libéraux pour expliquer notre programme et l’importance de voter à ces élections. Parce que beaucoup de jeunes collègues n’ont qu’une idée assez vague de ce que représentent les Unions régionales des professionnels de santé », poursuit-il.

Chevaux de bataille

D’ailleurs, Arnaud Roccabianca est partisan, dans le cursus de formation des médecins, de l’ajout d’une forme de module qui inclurait l’apprentissage de l’environnement politique du champ de l’exercice libéral : convention, différents secteurs d’exercice, rapports avec la Cnam, CPTS…
Mais pour l’heure, les principaux chevaux de bataille du jeune néphrologue concernent avant tout la protection sociale et le développement de l’accompagnement des praticiens libéraux en matière d’aide à l’installation, ainsi que de la nécessaire fluidification de la collaboration entre secteurs d’exercice public et privé. Quand il vous contactera, prenez le temps de l’écouter. Il se bat aussi pour votre avenir. Pendant les cinq prochaines années, l’issue de ce scrutin va déterminer la représentativité de chaque syndicat.

Expert ès langages

Ah oui, et dans ce mini-portrait de candidat, nous avions omis le fait de vous indiquer qu’Arnaud est aussi polyglotte : allemand, anglais, italien, japonais. Nul doute, qu’il ne devrait pas avoir de difficulté à maîtriser aussi, si ce n’est déjà fait, le langage parfois particulier de l’Assurance-maladie et des Agences régionales de santé, au cours des prochaines négociations concernant les médecins libéraux.



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